A la table du Louisiana sirotai-je
lorgnant le défilé du délicieux cortège
sous mes yeux de terrassier en place de mirer
le doux laid face à la vitrine de l'épicier,
Madame la propriétaire, sac sorti,
pour sa mensuelle guérison à la pharmacie.
Parait-il qu'elle serait tombée de tout son sus...;
encore aurait-il fallu que je le susse!
Monsieur Pic et sa cuisse de canard du midi
"à la graisse d'oie que je la cuis", qu'il me dit.
L'air étonné pris-je pour ne pas le vexer,
tous les jours me dit-il ça devant mon perrier.
La table d'à côté déjà sort ses huîtres
rien que pour un énième blanc d'Alsace. Fichtre!
Le mollusque flasque tombe face à la gueule du chien,
il n'imagine pas sa proche nausée; le vaurien.
De pis en pis devient Madame Rizière
de sa peur du trottoir, elle y laisse son derrière
rasant les murs d'un lèche vitrine forcé
narguant la chute jusqu'à la cabane du boucher.
Douces pensées citadines d'un verre solitaire
Un groupe de personnes qui se réunissent un jeudi sur deux pour écrire
Archives du blog
-
▼
2007
(92)
-
▼
décembre
(38)
- Alexandrins
- Claude Lothier
- Shan Huang
- Myriam Thuault
- Louise Devin
- Pauline Abbadie
- Rose Mansion
- Simon Breton
- HUIT
- NEUF
- DIX-SEPT
- ONZE
- DOUZE
- TREIZE
- QUATORZE
- QUINZE
- SEIZE
- DIX-SEPT
- DIX-HUIT
- DIX-NEUF
- VINGT
- Comptes inspirés
- Justin Delareux
- Simon Breton
- Claude Lothier
- Stéphanie Moreau
- Shan Huang
- Marine Pasquet
- Pauline Abbadie
- Alexis Judic
- Rose Mansion
- Agnès Calu
- Marine Lévêque
- Patrick Gaïaudo
- Louise Devin
- Diamora Coly
- Alexis Judic
- Myriam Thuault
-
▼
décembre
(38)
Qui êtes-vous ?
- Claude Lothier
- Perspectiviste acharné depuis 1995 /unremitting perspectivist