Un groupe de personnes qui se réunissent un jeudi sur deux pour écrire

dimanche 8 janvier 2017

Anaïs Brilland entre dans une image


Il faut que je sorte. 3 jours enfermée chez moi à peindre sur ma toile. . . Je n'en peux plus.
Mais je ne connais personne avec qui sortir ! Tant pis.   Il faut que je sorte.
Je rentre dans un bar. Il n'y a pas trop de monde pour me faire fuir. Cet endroit, convient bien à mon humeur, ni beau ni moche. La musique est démodée et le DJ, au fond de la pièce, paraît s'ennuyer.
Je
m'assieds au bar et commande un cocktail au Rhum à un serveuse, habillée de manière provocante. Je regarde autour de moi, il y a ce groupe de personnes, âgées entre 30 et 40 ans. Les filles rigolent beaucoup et parlent fort, comme pour montrer leur joie de vivre. J'imagine des trucs, je me dis qu'elles sont si contentes de sortir, un mardi soir, après avoir largué les gosses qu'il faut qu'elles le revendiquent.
Tout au fond, il y a un couple étrange, ils boivent beaucoup, un enfant est avec eux, il doit avoir 6 ou 7 ans. Pauvre petit. Il crie après sa mère en lui tirant sur les vêtements. Ses yeux sont bouffis à
 force de pleurer, la mère le réprimande et regarde l'homme gras en face d'elle, qui lui sourit et qui boit un nouveau verre. À ma gauche, il y a des jeunes qui doivent avoir mon âge, entre 18 et 25 ans, ce sont eux qui font le moins de bruit. Ils ont le visage illuminé par la lumière de leur téléphone portable.
Soudain l'une des filles du groupe des trentenaires, s'écroule par terre et après
quelques rires nerveux, vomit. Ses copains essaient de l'attraper. J'entends derrière moi la serveuse s'énerver.
Mon verre est fini, je me lève et décide de faire une promenade nocturne.  


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Perspectiviste acharné depuis 1995 /unremitting perspectivist