Un groupe de personnes qui se réunissent un jeudi sur deux pour écrire
lundi 26 novembre 2007
Claude Lothier à Poitiers
Je suis allé trois fois à Poitiers, ou seulement deux.
Je ne me souviens pas de l'hôtel où j'avais dormi , je ne me souviens pas de la gare de Poitiers, je ne me souviens pas des rues empruntées pour aller de la gare à l'hôtel et de l'hôtel à l'Hôtel de ville où nous étions une cinquantaine pour le même rendez-vous. C'était en 1981, en avril.
La gare SNCF donne sur le boulevard du Grand Cerf et aussi Boulevard du Pont Achard, un rond-point les relie. Oui, mais la gare donne peut-être de l'autre côté, sur la rue Maillochon, auquel cas on emprunterait la Petite Passerelle de la Gare pour aller en ville. De toute façon on emprunte les escaliers. La ville, la vieille ville, le coeur de la ville est un promontoire encerclé par la rivière ; le Clain forme un arc de cercle qui va du nord au sud-ouest et la voie ferrée barre cet arc en oblique, la voie ferrée serait la corde tendue de cet arc. La ville est haute, et belle, riche et historique, on vient y admirer de l'art Roman renommé.
La place de l'Hôtel de Ville est une belle place rectangulaire, très animée en ce printemps plein de promesses. La place de l'Hôtel de Ville doit porter un autre nom car je ne la repère pas sur le plan qui ne doit pas dater de 1981 mais peut-être de 1997 (environ) date très approximative de mon second passage à Poitiers, en voiture. J'y ai vu à cette occasion une exposition Pincemin. Je me demande si ce n'est pas rue des Arènes Romaines, je me souviens d'un monument juste à côté. Etait-ce au Musée Sainte-Croix ? C'est probable, Google me le dira.
Je suis certain que la mairie n'est pas place de la Cathédrale et du Cardinal Pie, j'y suis allé, deux fois. J'y suis, l'Hôtel de Ville est au bout de la place Leclerc et c'est rue Lenascles qu'est située cette grande brasserie à l'ancienne où j'ai sympathisé avec l'un des concurrents ; sièges de moleskine, haut plafond, miroirs démesurés, tout le charme de la vieille France.
Dans le train du retour j'ai accablé Laurent J. de propos optimistes malgré notre échec commun, en retour il a tenté de refroidir mon enthousiasme en affirmant sa préférence pour des villes moins soignées, des villes en voie de paupérisation. Je m'étais envoyé beaucoup de cartes postales de Poitiers ce jour-là.
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