Un groupe de personnes qui se réunissent un jeudi sur deux pour écrire
mercredi 11 mars 2015
Marie Hareau augmente un peu Aron Tamasi au point qu'on ne sait plus discerner le texte initial du texte ajouté
"Voila les idées qui me torturaient jusqu'au portail. Voilà les idées qui rendaient chacun de mes pas difficiles, qui m’empêchaient d'articuler mes genoux et mes chevilles pour avancer. Voilà les idées qui rendaient mon bras et mon coude douloureux jusqu'à mon poignet et jusqu'à mes doigts que je tentais d'avancer jusqu'à la clanche. Là, cependant, je m'enhardis et j'entrais comme si j'étais entrée à la maison. Ce n'était pas "la maison", du moins ça ne l'était plus. Je n'étais plus une de ses habitante. J'étais une invitée, une visiteur désormais. Une invitée qui doit demander la permission... ou attendre d'être invitée. Attendre ou demander pour entrer dans sa maison. Elle ne l'était plus. Alors, en respectant les convenances, je frappai à la porte puis, souriante j'entrai dans la pièce spacieuse. Il y était à m'attendre le regard tendu. Une gêne emplissait ce salon, qu'à deux, nous avions tant occupé durant ces quatre dernières années, confortablement enlacés sur le canapé bleu où se trouvait aujourd'hui, seul, celui que j'avait tant aimé mais qu'il m'avait fallu quitter."
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- Claude Lothier
- Perspectiviste acharné depuis 1995 /unremitting perspectivist