Ce matin, je me suis réveillée. J’ai pris une douche, je me suis assise dans mon canapé, en
peignoir. J’ai regardé une vidéo sur Youtube en mangeant un bol de céréales. C’était la
vidéo d’une youtubeuse coréenne, qui fait une émission sur la bouffe, comme elle
présente un restaurant et montre comment elle mange. Elle décrit le goût, l’ambiance du
local, ou quelques blagues. Chaque fois qu’elle mange, elle dit « j’en mange pour vous ! ».
Je n’aime pas sa manière de parler. Parce qu’elle parle comme un enfant, manière
enfantine et prononciation inexacte. Mais je continue à la regarder parce qu’elle est tout
le temps joyeuse, j’aime bien son énergie positive.
Je suis arrivée à l’école vers 10h10. Je suis allée directement à la bibliothèque et j’ai
entendu la voix de Vincent Gérard et celle d’une fille qui parle en Anglais. C’était l’ARC
suivi de projet, où je devais être. Enfin je n’y suis pas allée. Ce midi, je me suis retrouvée
à la cafétéria et j’ai plutôt entendu la conversation des amis parce que le bruit des
travaux et du piano m’a saoulé depuis tout à l’heure. La gamelle de Félicien était trop
chaude pour manger vu qu’il l’a laissée pendant 3 minutes dans le micro-onde. Mais il a
quand même continué à manger et au moins 3 fois a dit « Il est trop chaud ». Julie nous a
raconté son séjour au festival de sculpture avec Natsuko. Juste à côté de moi, Amal a parlé
à Félicien de son projet qu’elle a réalisé à Bruxelles. J’étais un petit peu impressionnée.
Ce n’était pas par rapport à elle. C’est parce qu’elle expliquait très lentement, longtemps
et logiquement. Moi, je n’arrive pas à parler bien attentivement. Je suis toujours pressée
et au fur à mesure ne sais pas trop quoi dire. Dans l’après midi, j’ai croisé Amal et Anaïs à
la mezzanine. On a parlé de notre mémoire. Je leur ai dit « Je me suis rendue compte de
l’importance de se dire qu’on est intelligent. On est intelligent ! ». Mais Anaïs n’était pas
forcément d’accord. Parce qu’elle ne se trouvait pas intelligente. Et alors j’ai dit « alors
on est capable, on peut y arriver ». Ça lui plaisait. Nous trois, on s’est crié qu’on est
capable.
Encore dans l’aprem, à la bibliothèque, j’étais en train d’écrire mon mémoire. J’ai
entendu qu’un garçon est entré et a demandé à David où il est Vincent Gérard. Il était
juste en bas de la bibliothèque. Vincent lui a dit depuis en bas « si tu veux, tu peux venir
maintenant ». Je ne crois pas que le garçon y est allé. Mais je ne suis pas sûre.