extrait de L'homme qui marchait dans la couleur de Georges Didi-Huberman
« Cette fable commence avec un lieu deserté, notre personnage principal (mais peut-on appeler cela un personnage?) »
Un lieu déserté, lieu typique d'une France désormais périmée.
Un lieu, donc, en voie d'extinction.
Ils l'ont déserté.
Ils y laissaient pourtant un partie d'eux-mêmes,
liquide ou solide.
Parfois les deux (en même temps)
Ce qui était liquide, glissait le long de ses parois,
faisait des vagues ou même créait une mousse arrivé à son sol.
Eclaboussant même le donneur. Le donneur.
Il déversait toute la chaleur qu'il avait en lui. Il est désormais possible de dire que notre personnage le lui rendait bien.
Il s'imprégnait de ce qu'on lui offrait généreusement.
Le calcaire que les liquides formaient, créait des aspérités, presque monticulaire.
Le donneur pouvant être très généreux dans notre personnage, il y laissait parfois du solide.
Des solides qui formaient dans ce lieu, des dunes.
Toutes plus colorés les unes que les autres, aux parfums qui embaumaient même les alentours de notre personnage.
Ce qui causa sa perte.
Les dunes et autres monticules se trouvaient modifiés selon les paramètres et les variations atmosphériques.
« L'image n'est jamais fixe, les dunes lentement se meurent, transformées par le vent.
Et ce n'est rien d'autre que la marche alentie de ma respiration. »
Un groupe de personnes qui se réunissent un jeudi sur deux pour écrire
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