Cadavre exquis
D'un trait se dessine une ride
au-dessus du front,
Deux yeux observant le balancement d'une silhouette
droite,
étude des énergie variables du corps en mouvement, en apesanteur.
Balançoire balance automatique à peser la carne
finira
en
Fumée
émanant d'une pauvre combustion re-fluidifiant l'organique dans un sens qui lui est propre. Posture accroupie. De bas en haut.
Et toujours d'un trait se dessine un nez une bouche faisant penser au geste de Matisse.
Collage fragmenté découpe en deux
un portrait
un canard mécanique
à l'arrêt.
Entre deux arches du pont de briques
circulent sur des rails
dans des bacs
de la matière première
décomposée, recomposée
en apesanteur
Deux hommes barbus
détachés de l'extérieur, des autres,
des discussions et des bruits de verres,
sans doute installés sur une assise molle et confortable,
attendent impassibles l'arrivée de leur train.
Il leur faudrait un tour de passe-passe, une étincelle
pour
vers l'avenue
revenir
à la réalité.
Quentin Geslan