Comme sur un fil tendu, le canard avançait.
Se balançant de gauche à droite, hors de la mesure, entre les arbres.
Imaginant son mécanisme interne.
Chaque partie assemblée, devenait dans l'esprit, l'image du corps humain découpé.
Puis, ré-assemblé, mélangé ou ordonné.
À cet instant, sous la pluie, ma brûlure rappelait à mon cerveau la douleur.
Là, je voulais être automate, ou découpée, pour changer de pied, et continuer à avancer.
L'avenue était interminable.
Claire Berrebi