Un groupe de personnes qui se réunissent un jeudi sur deux pour écrire
samedi 20 novembre 2010
Crescendo - Le risque d’aimer c’est de ne pas être aimé.
J’aime peu, j’aime de moins en moins ma vie et je n’aime qu’une chose c’est la certitude qu’un beau jour je n’aimerai plus. Parce que je ne peux pas aimer ! C’est vrai quoi ! On est obligé d’aimer ! Mais moi j’ai peut-être peur d’aimer ! Personne ne se préoccupe de ceux qui ont du mal à aimer.
Je pourrais apprendre à aimer. Ca prendrait du temps c’est sûr. Mais je commencerais à aimer de temps en temps, sans aucune pression, à mon rythme. J’dirais : Eh ! J’aime bien ta coupe ! Et même si c'était un mensonge au début peut-être que je finirais par bien aimer un jour.
J’aimerai malgré mon envie de ne pas aimer pour finalement être sûre d’aimer. Et d’aimer ça. Surtout ça. Et … aimer beaucoup et même encore plus ! Et ne plus pouvoir m’en passer. Parcequ’après je ne voudrais plus retourner en arrière. Et s’ils ne m’aimaient pas ?
Amos les amena à l'amour,
Émoustillés, ils s'admirèrent, s'attisèrent, s'aimèrent,
s'aimèrent, s'aimèrent... s'aimèrent... se déchirèrent.
S'administrant émotions haineuses et autres maux humiliants.
Méprisant l'armistice qui aurait pu soigner l'hématome.
Mais qu'ont-ils fait ?
Amenons alors ces amants amers amoureux à s'aimer encore...
Distance
AH OUI !! L'ART !!!
J'aime, j'aime assez souvent en fait... un peu... un peu de tout... pas sûr de trop savoir aimer, ou plutôt comment. En fait si, mais parce que c'est pas toujours pareil, j'aime différemment, par moments. Des fois, j'en ai marre d'aimer... et puis je regrette... donc c'est pour ça que j'aime quand même... parce que je regrette. Parfois je regrette d'aimer, mais je ne sais pas pourquoi, et du coup je le cache.
J'aime pour certaines raisons, même s'il n'y en a pas vraiment, des raisons d'aimer. J'aime pas trop avoir l'impression de savoir, et pourtant j'aime me tromper.
Je m'en fous... j'aime ça de m'en foutre... parce que quand je m'en fous souvent je m'ennuie, et ça, l'ennui j'aime, par moment. De GRANDS moments que ceux de l'ennui, l'amour du moment de l'ennui, la délectation de ne rien faire. J'aime la paresse, bon je suis bien obligé pour le temps que je passe à la défendre et la côtoyer autant l'aimer .
…
…
AH OUI !! L'ART !!!
…
…
L'art et la paresse, l'art dans l'amour de la paresse, la paresse de l'art de l'amour, l'amour de l'art de la paresse, la paresse de l'amour de l'art, l'amour dans la paresse de l'art.
Oui bon... c'est vrai je gagne du temps... mais c'est parce que c'est ce que je disais au début, j'aime un peu tout dans l'art. J'aime la pensée et la sensation, parfois c'est l'un et l'autre, parfois c'en est qu'un... c'est pas toujours au même niveau. Bon, bien sûr j'ai mes préférences, les autres et les moins aimés... Je vais pas faire une liste, bien que ce soit une pratique des plus courantes de mon quotidien... c'est que ça me ferait regretter. Penser à classer, classer les pensées, les lister... c'est pas par amour que je classifie, je liste par amour de la liste peut-être, mais le classement ne se fait pas par degrés d'amour.
J'ai dit tout ça et je ne suis pas sûr d'avoir vraiment aimé ça, mais c'est que la formule est un peu imposante : « J'aime ça » , le « JE » vient en premier : égoïste ; puis vient « l'amour » issu du « JE », le « ça » est juste ici comme complément, peu importe ce qu'est le « ça » vu qu'on a déjà imposé notre amour, peu importe ce qui vient après... tant que ça vient...
Mathieu Laffargue
ni beaucoup, ni pas assez,
puis un jour ne plus aimer,
plus qu'un peu, être obligé,
d'avoir aimé un moment,
pas toujours autant,
aimer de temps en temps,
mais moins qu'avant,
et lorsque vient le printemps,
à aimer on apprend.
LE CHARABIA DE L'AMOUR.
(Remia).
Neib remia...
remia neib...
uep nu remia...
remia sulp en...
puocuaeb remia...
remia niatrec ertê...
remia à lam ud riova...
remia riovuep sap en...
remia égilbo neib ertê...
-Peur d'aimer ? A d'autres !
Je me présente, Perrine CLEMENT, psychologue de couple, depuis 10 ans. Je souhaite vous présenter un
produit révolutionnaire, innovant dans le domaine relationnel, "la feuille de l'amour".
En voici un exemplaire, le produit est fabriqué en France, pliable, très léger il se glissera facilement
dans une de vos poches. Fini le mal-aimé, les disputes conjugales et le manque de cul.
Aujourd'hui Messieurs, une nouvelle ère est en marche ! La feuille de l'amour vous assure une approche
facile de la conquête féminine. Il vous suffit pour cela, de sortir la feuille de votre poche, de saisir un bout
de phrase et de l'adapter selon la situation.
Par exemple, avec la première phrase, "aimer bien" il suffit de dire j'aime bien ta robe...
ou encore "bien aimer", j'ai bien aimé ton parfum hier
plus simple avec les mots "avoir du mal à aimer" et "apprendre à aimer" contenus dans une même phrase
écoutez la prouesse "Noémie, je sors d'une relation de trois ans, qui s'est très mal terminée et... et j'ai du
mal à aimer à nouveau, oh Noémie penses-tu être celle qui sera assez forte pour me réapprendre à aimer ?".
_"D'accord mais avec le mot "Aimer moins", vous faites comment Madame?"
Facile, "J'aime moins aller au travail sans avoir eu ton doux baiser sur mes lèvres."
D'autres questions ? Non !
Messieurs, je me tiens à votre entière disposition pour toutes commandes.
Aimer. Mon cul oui...
« Je t'aime un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout. » Ce type aurait dû s'appeler Marguerite.
Du coup, je ne suis pas certaine que l'amour existe. Et s'il existe, c'est de la merde! Peut-être pas en fait, mais l'amour m'énerve alors je me défoule. Et puis on va aussi aux toilettes quand on est amoureux.
« Aimer, c'est ce qu'il y a de plus beau... » Beau parleur.
« Aimer ». Vous sentez comme le mot peine à s'extraire du bain de miel dans lequel il aime se vautrer ?
On est bien obligé d'aimer « aimer ». C'est beau l'amour. Ce gros mot qui vole haut, porté par des angelots boudinés, une flèche de Cupidon planté dans le « R ».
Je préfère la pâte d'amande. C'est pareil : mou, sucré, périssable. Mais au moins, on est certain d'aimer.
Il paraît qu'on peut « apprendre à aimer... ». C'est comme les tables de multiplications c'est ça? « 1×2=2...», tu répètes inlassablement et tu finis par y croire?
Et si on ne peut pas aimer, si on a du mal? Pouvez-vous comprendre ça? Vous autres, amateurs de bancs publics, buveurs d'eau fraîche, vous qui vous parlez tout bas, qu'en pensez-vous?
J'ai aimé un moment mais jamais une personne. J'ai aimé de temps en temps, « de port en port de gare en gare ». Gare à mes fesses. Le faux amour est fol amour, promesse de périls peu aimables.
Aimer, aimer encore, aimer mieux. J'aimerais bien voyez-vous., mais l'idée de la mort pour l'amour, sans façon merci. « Mourir pour des idées d'accord, mais de mort lente, mais de mort lente... ». Non vraiment, « aimer, à perdre la raison » c'est pas mon truc. La mienne n'est pas pure mais j'y tiens.
Je crois que je vais me satisfaire de ce que j'ai, un peu d'espoir, un prix dans j'aime lire et de l'anticerne. Je n'aurai jamais « Amour, gloire et beauté... », ces mots ne me font pas rêver.
L'amour me fait peur, je ne peux pas m'aimer si j'aime trop, avec un air niais et heureux, je ne peux pas dire que : « J'aime, j'aime tes yeux, j'aime ton odeur, tous tes gestes en douceur... ». J'ai du mal avec « Tous les garçons et les filles de mon âge [qui] savent très bien ce qu'aimer veut dire... ».
Aimez-vous les uns les autres, mais pas devant moi.
Je ne crois pas qu'il n'y ait « pas d'amour heureux... » « mais si je t'aime, toi tu ne m'aime pas, et si je t'aime, prends garde à toi... ».
Rose Mansion
Il pense qu'il aime. Il s'en rend compte alors il n'aime plus. Il y repense brièvement et conclut qu'il aime en fait, mais cette fois il en est sûr. Il se demande alors pourquoi il n'aime plus maintenant qu'il en est sûr. En fait il aime plus qu'avant, mais connaissant sa certitude il se demande pourquoi tout compte fait.
Alors il fait un truc. Maintenant il décide d'aimer ce qu'il y a à côté. Mais à côté ça lui répond. Ça lui répond par une interrogation : « Est-ce que tu m'aimes ? » Alors là il lui répond : « Bah j'aimais l'autre côté et j'en ai conclu de t'aimer toi aussi, pour voir. » À la suite de cette déclaration ce côté s'en alla, le laissant seul de l'autre côté. « Me voilà bien embêté. » Se dit-il. « Finalement je l'aimais mieux ce côté. Je ne me posais pas de question, il le faisait à ma place. » Il s'adresse au côté restant, qui était là depuis le début et lui demande : « Est-ce que tu m'aimes ? » Il n'eut pas de réponse.
Quentin Aubé
« aimer »
On ne dirait pas un vrai mot. Un vrai mot renvoie à quelque chose que l'on peut se représenter : une tasse par exemple : on en a une image assez nette d'une tasse ?!
Aimer n'a pas de représentation définie. Cela peut tout et rien dire. Aimer est un cousin de « truc ».
Aimer est lamentable : horrible à dire, encore pire à entendre et, moche à bien y regarder. Aimer est mal foutu et en plus, c'est une erreur du dictionnaire. Ce mot n'a pas de raison d'être : il ne daigne rien dire. Aimer est muet.
« aimer » - « ai'mmer » - « ai-mer ».
Et plus je répète ce mot, plus il sonne faux. Aimer est une farce. Aimer, c'est pour rire !
Et plus je le regarde ce mot, plus il paraît appartenir à une autre langue ; (ou bien, il ne s'écrit pas comme ça). Je regrette, mais si on ne me traduit pas ou que l'on ne remet pas les lettres dans le bon sens, sérieusement, je suis larguée...
aahh... si... à la limite, si on enlève le « i »... Aimer devient amer ; et là, c'est déjà plus clair.
Emilie Dorange
dimanche 7 novembre 2010
Faire+ r + n = Refrain
Faire et Défaire (Refaire un mythe à sa manière pour le perpétuer)
Faire+ r + n = Refrain
Refrain c’est faire et refaire. C’est continuer, s’acharner, à faire et à refaire. C’est cyclique. C’est faire et refaire pour faire et refaire. Répéter Régulièrement ce qu’il y a à faire.
Parce que tu dois le faire, que c’est comme ça et pas autrement c’est ta sentence Pénélope. Tu fais et tu Refais ! C’est comme ça fallait y penser avant ! Je ne vais pas te le répéter ! Tu connais bien la chanson, t’en as même fait un refrain ! Faire c’est défaire pour refaire. C’est ta sentence ! C’est cyclique, c’est ton mythe, jusqu’à l’infini. Et… Tu n’en finiras jamais ! Eh oui on t'a donné une pelote de laine qui forme un huit, c’est l’infini, c’est comme ça. Tu files, à l’ infini avec ta faim de continuer le refrain de faire pour défaire et refaire.
Eh oui toujours le même refrain !
Mais vous ne vous êtes jamais intéressé à cette pauvre fille ? Suivez le fil de l’histoire, parce qu’elle ne peut pas se faufiler ou laisser filer comme ça. Elle est prisonnière de sa propre histoire, elle n’existe que pour faire. Elle tombe amoureuse, elle tricote, elle détricote, elle tricote, elle détricote, elle tricote. Pour Ulysse. Tiens puisque t’es enfin là Ulysse, écoute un peu et tiens moi cette bobine. (Ulysse un peu déconcerté s’affaire à tenir la bobine) :
Le fil de l’histoire se déroule…
Aujourd’hui il y a encore des femmes qui tricotent… leur corset qui les étrique dans leur fidélité bourgeoise.
Toujours le même refrain donc.
Faire et refaire. Les mêmes mœurs. Les mêmes conventions bourgeoises.
Je ne veux donner aucun nom d’oiseau… à Pénélope
Mais bon elle le mériterait bien cette… Pénélope !
* Le nom de Pénélope vient de πηνέλοψ / pênélops, qui désigne une espèce de canard ou une d'oie sauvage.
samedi 6 novembre 2010
on part faire parfaire
Les faits sont là, on fait faire nos moindres faits et gestes. On peut ne pas s'en faire puis filer ce qu'il faut faire aux autres, sans faire attention à ce qu'ils font, afin de faire la part des choses qui restent à faire. C'est toujours comme ça. Le fait est que c'est un fait, en fait. Je vous en fais part, car c'est en faisant voir qu'on fait don de notre faire valoir. Mais on peut s'améliorer, c'est ce que j'ai fait. J'ai fait vite fait mes affaires et je m'en suis allé faire une montagne, car j'en fais toujours une. On me dit « tu ferais bien d'arrêter » mais j'en ai rien à faire. Enfin revenons en au fait. Ce que je dis c'est qu'on part faire parfaire ce qu'on sait déjà faire en le donnant aux autres. C'est comme ces gens refaits à coups de bistouris. On le fait faire aux chirurgiens mais c'est nous qui faisons le premier pas. Et c'est très bien ! Il ne faut plus s'en faire si on ne fait rien. Il faut juste s'y faire.
Oh, je me suis fait avoir
Affaire à défaire
-Où sont mes affaires ?
-On m'a volé mes affaires !
Qui a pu me faire ce méfait bien fait ?
Cette affaire me fait tout faire, je fais tout, défais tout, je ne trouve pas, mais les faits sont là !
Je me refais l'affaire dans l'ensemble de ses faits, c'est tout ce qu'il me reste à faire.
Je fais les cent pas, en me fabriquant un plan parfait...
- Si je me les suis fait voler, mes affaires, je vais réussir à me refaire, je ne vais pas rester là à me faire du mouron.
Ma décision est prise, je me refais une santé de fer, et je ne reste pas sans rien faire !
Si fait ! Mon plan sera bien fait et me fera refaire mon affaire avec toutes mes affaires, j'espère
que me bonne fée fera ce qu'il faut.
Je ne veux pas me faire avoir, je ne ferai pas marche arrière... Mais de toute mon affaire j'en ai trop fait, tellement occupé à décider quoi faire, à me faire mal à la tête, à parfaire des plans qui devaient être parfaits, mais quoi qu'on fasse ne le sont jamais vraiment.
Du coup, dans les faits, je n'ai rien fait et mes affaires sont portées disparues, je faiblis de fainéantise, mes plans son parfaits car ils ne sont pas faits, dehors il fait un sale temps, je fais du sur-place et je me fais du souci... que la vie est mal faite. Ah, si je pouvais n'en avoir rien à faire.
Mathieu Laffargue
mardi 2 novembre 2010
Une façon de faire
lundi 1 novembre 2010
On vous donne
On vous donne une feuille, avec en son centre trois phrases, c'est un fait.
Je vous les lis :
Faire la moue
Faire du bruit
c'est fait
L'exercice est d'utiliser à sa guise « Faire ».
Mais c'est une chose horrible qu'il vous demande de faire. Repassez-vous le moment où il vous a donné cette feuille, son sourire en coin. Oui, Madame, Monsieur, ce soir cet homme a des comptes à régler avec Faire et c'est pour cela qu'il nous a réunis. Il tient absolument, que vous lui courriez après, ou il risque de se faire mal et une fois capturé, nous lui mettrons les fers et le battrons tant qu'il est chaud pour le faire avouer. On aura beau le marier en tout temps, lui présenter de charmantes re, se, de, rien à faire, il se fait. Jusqu'au moment où fairidique, il rencontre... malheureusement pour vous, à cette heure-ci j'avais autre chose à faire.
Perrine Clément s'y est faite
C'est férié
Si c'est pour faire et défaire, il vaut mieux le faire faire par un autre. Quant à savoir par qui, il s'agit en tout cas d'éviter fainéants, indécis et volontaires.
En effet, les premiers n'aiment pas faire, non pas qu'ils soient totalement oisifs, bien au contraire, il seront à l'origine de bien des miracles pour éviter toutes sortes d'activités.
Les seconds n'en sont de toute façon pas capables, trop angoissés, il préfèrent constamment faire marche arrière.
Ne parlons pas des derniers, paraîtrait qu'ils ne pourraient pas s'en empêcher;
"-De quoi donc ?
-De le faire exprès !"
Laissons alors faire le temps (et l'argent), tout cela fermentant fermement, finira, espérons-le, par se faire à temps!
Il n'y a rien à faire
Il n'y a rien à faire, je ne sais que faire de cette barre de fer. Le fait qu'elle a été faite par des fées prouve qu'elle est parfaite.
Si on fait la fête en dansant autour de cette barre de fer, l'ambiance féerique sera assurée. Ça sentira le fer dans l'atmosphère et ça poussera peut-être les fées à le faire.
Elles préfèrent le faire en enfer avec une fée à l'action bourrée d'amphétamine et de somnifères, assises sur des rails de fer.
Fabien Yvon l'a bien fait
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Qui êtes-vous ?
- Claude Lothier
- Perspectiviste acharné depuis 1995 /unremitting perspectivist