J'aime, j'aime assez souvent en fait... un peu... un peu de tout... pas sûr de trop savoir aimer, ou plutôt comment. En fait si, mais parce que c'est pas toujours pareil, j'aime différemment, par moments. Des fois, j'en ai marre d'aimer... et puis je regrette... donc c'est pour ça que j'aime quand même... parce que je regrette. Parfois je regrette d'aimer, mais je ne sais pas pourquoi, et du coup je le cache.
J'aime pour certaines raisons, même s'il n'y en a pas vraiment, des raisons d'aimer. J'aime pas trop avoir l'impression de savoir, et pourtant j'aime me tromper.
Je m'en fous... j'aime ça de m'en foutre... parce que quand je m'en fous souvent je m'ennuie, et ça, l'ennui j'aime, par moment. De GRANDS moments que ceux de l'ennui, l'amour du moment de l'ennui, la délectation de ne rien faire. J'aime la paresse, bon je suis bien obligé pour le temps que je passe à la défendre et la côtoyer autant l'aimer .
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AH OUI !! L'ART !!!
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L'art et la paresse, l'art dans l'amour de la paresse, la paresse de l'art de l'amour, l'amour de l'art de la paresse, la paresse de l'amour de l'art, l'amour dans la paresse de l'art.
Oui bon... c'est vrai je gagne du temps... mais c'est parce que c'est ce que je disais au début, j'aime un peu tout dans l'art. J'aime la pensée et la sensation, parfois c'est l'un et l'autre, parfois c'en est qu'un... c'est pas toujours au même niveau. Bon, bien sûr j'ai mes préférences, les autres et les moins aimés... Je vais pas faire une liste, bien que ce soit une pratique des plus courantes de mon quotidien... c'est que ça me ferait regretter. Penser à classer, classer les pensées, les lister... c'est pas par amour que je classifie, je liste par amour de la liste peut-être, mais le classement ne se fait pas par degrés d'amour.
J'ai dit tout ça et je ne suis pas sûr d'avoir vraiment aimé ça, mais c'est que la formule est un peu imposante : « J'aime ça » , le « JE » vient en premier : égoïste ; puis vient « l'amour » issu du « JE », le « ça » est juste ici comme complément, peu importe ce qu'est le « ça » vu qu'on a déjà imposé notre amour, peu importe ce qui vient après... tant que ça vient...
Mathieu Laffargue