Un groupe de personnes qui se réunissent un jeudi sur deux pour écrire

samedi 20 octobre 2007

Simon Breton

Pete a livré les infos « Der ma, c'est André mader ( André Mader est le père de Jean-Pierre Mader NdT) mais en verlan (les danois ne mettent pas de majuscules à mader car le nom est devenu une expression commune chez eux signifiant à peu près « un « tiens » vaut mieux que deux « tu l'auras » NdT) ». Il marque un blanc après cette portion pour accentuer un insoutenable suspense « et voilà, c'est tout (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Le danois n'ayant pas d'expression commune pour dire « voilà, c'est tout » ils sont obligés de faire de très longues phrases que nous ne retrouvons donc pas dans la traduction NdT) ».
« Et tu crois qu'on va avaler ça ? » a hurlé Franske Louis, puis, il a remis sa casquette UKUSIK (Célèbre groupe Danois de métal-néo-fondamentaliste-orthodoxe qui fut premier du TOP50 du 6 au 7 Janvier 1994 NdT) et a fait signe à M. Pickerin de tendre un peu plus la corde.
« Arrêtez, ça fait super mal ! » implora Pete « Et en plus, c'est pas moi que j'ai dérobé votre frigidaire. Ordonnez ce que vous voudrez patron, vous ordonnez que voudrez ce pour une mission nouvelle bien ! »
C'est là que Abile, un des gros bonnets du gang a pris la parole : « si t'arrêtes pas tout de suite de te payer nos tronches, je te défonce la lucarne à coups de fusil à pompe à canon scié jusqu'à ce que tes boyaux viennent s'écraser sur le mur derrière toi, comme un étron au fond des chiottes un lendemain de cuite au whisky frelaté (pour cette réplique, le traducteur avoue avoir pris quelques libertés concernant les expressions idiomatiques difficilement traduisibles. Le sens du propos est cependant grosso modo plus ou moins respecté dans la mesure où le traducteur aurait préféré faire des études de coréen plutôt que le danois parce que le danois tout le monde s'en fout alors que les coréens ils ont des super resto rue Nationale que même ils offrent le saké après le café NdT*)».
« J'vous jure que je suis innocent » plaida Pete « sur la tête de ma mère ouallaradim ! »
Small Johnson, dont le rôle dans le gang était plus ou moins d'éliminer les girouettes, pris la parole (à deux main) :
« et tu sauras que mon nom est l'Eternel, le berger qui ramène les moutons égarés dans le droit chemin... (Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction, trop la classe ma traduction les mecs ! NdT
« Tu me fait grave flipper Small Johnson ». Pete avait maintenant une flaque jaunâtre sous la chaise à laquelle il était fermement attaché « tu crois quand même pas que je vous raconterais des mythos ? »
« Désolé man, M. Pickerin veut récupérer son frigidaire et connaître le sens du graffiti écrit dessus ? Mais si tu veux pas parler, on va pas insister. »
Small Johnson approcha sa montagne de muscles du pauvre type en face de lui et le décapita avec son Sam-Su (les Sam-Su sont des sabres COREENS !!! J'vous disais, les danois ils servent à rien, ils savent même pas fabriquer leurs propres sabres. NdT). Après, il rangea la tête dans le coffre de sa Jaguar (Bon, j'arrête la traduction ici, le reste de l'histoire est franchement relou, en gros, la sorcière meurt, le bateau coule et Cosette se marie. Voilà, c'est tout. NdT)

*en fait, ils sont Viet-Namiens les restos de la rue Nationale et non pas coréens.

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