Un groupe de personnes qui se réunissent un jeudi sur deux pour écrire

samedi 21 octobre 2017

Tiziano Foucault-Gini si sente lontano del frammento dei Cacciatori nelle neve del vecchio Bruegel

Je me suis inscrit à l'atelier écriture, le seul problème c'est que je ne peux pas y participer physiquement, j'ai donc conclu un marché avec Claudio, il m'envoie le sujet et moi j'écris de mon côté. 

J'ai reçu son mail lundi à 19h23, j'ai découvert, à grand plaisir, la consigne rédigée en italien, elle était accompagnée d'un détail d'un tableau hollandais de Bruegel l'ancien je crois. J'ai pas bien saisi la consigne de prime abord,  il me semble je devais écrire un texte en pensant, en me focalisant sur le fait que je connaissais les personnes, le lieu, en somme tout ce qui était représenté à l'image, comme si je l'avais vécu, comme si j'y étais allé... J'ai donc pensé à plusieurs scénarios, un homme qui se réveillait dans un paysage enseveli sous la neige après une bringue compliquée, ou un type désespéré qui se faisait interner dans un goulag soviétique, ou nord coréen, bref rien de bien excitant. Mais il y avait un problème, cette image me paraissait figée dans le temps, elle ne correspondait pas à mon époque, il y avait un anachronisme qui me perturbait, j'ai par conséquent baissé les bras. Et puis j'ai relu le mail, je me suis arrêté sur cette dernière phrase : "Si scrive esattamente cosa si vuole."  C'est-à-dire, on écrit exactement ce que l'on veut. Et moi, ce que je voulais, c'était écrire exactement où j'en suis, là, maintenant. 

Il est 12h24,

Bonne soirée.

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Perspectiviste acharné depuis 1995 /unremitting perspectivist