Un groupe de personnes qui se réunissent un jeudi sur deux pour écrire

lundi 17 décembre 2012

Pauline Rey


Une chanson douce
Un beau jour
Où peut-être une nuit
Près d'un lac
Je m'étais endormie
Je voltais dans les ténèbres 
À l'allure d'un convoi funèbre
Je goûtais l'air de la nuit
Je ramais sans faire de bruit
J'ai marché autour du lac 
Et je n'ai rien trouvé
Mais qu'est-ce que je cherchais
J'ai mis les pieds dans les flaques 
Et je n'ai rien trouvé
Mais qu'est-ce que j'attendais
Quand je suis seule et que je peux rêver
Je rêve que je suis dans tes bras
Je rêve que je te fais tout bas
Une déclaration
Ma déclaration
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Je t'aimerai à genou 
Moi qui ne prie jamais
Je t'aimerais même si tout à coup
Tu me disais que tu m'aimais
Fais-moi une place au fond de ta bulle
Et si je t'agace, si je suis trop nul(le)
Je deviendrai tout pâle, tout muet, tout petit
Pour que tu m'oublies
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
On s'aimait tendrement et c'était l'été
Qui mourrait au moment où tu m'as quittée
Et ça fait mal, crois-moi, une lame
Enfoncée loin dans mon âme
Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.

John Stezaker

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Perspectiviste acharné depuis 1995 /unremitting perspectivist